Thursday, October 8, 2015

L’Inde à Bâle : une absence embarrassante

La plus grande foire d’art contemporain s’est tenue à Bâle en Suisse, comme tous les ans, en juin. Le gotha du milieu s’y donne rendez-vous pendant quelques jours et plus particulièrement pendant les journées très privées qui lui sont réservées, journées souvent suivies de diners grandioses offerts par les galeristes à l’affût de celui ou celle qui signera un chèque de plusieurs millions de dollars pour acquérir une œuvre exceptionnelle, parfois historique, souvent contemporaine.
Depuis 1970 et sa première édition organisée sous la baguette du légendaire galeriste Ernst Beyeler, la foire n’a cessé de grandir et de se transformer. Cette année, 284 galeries ont été sélectionnées par un comité composé de 5 personnes vivant à Genève, New York, Berlin, Turin et Zurich. Deux galeries indiennes figurent parmi les privilégiés : la galerie Chemould Prescot Road de Bombay et la galerie SKE de Bangalore, soit à peine 1 % de la sélection. A l’exception d’une artiste, Sakshi Gupta, présentée par une galerie londonienne, elles sont venues présenter 7 artistes indiens. Sur 1496 artistes, 8 étaient donc indiens, soit 0.5 % des artistes exposés. On a pu voir 4 d’entre eux à la fois sur les 2 stands indiens et simultanément sur 6 autres stands : Shilpa Gupta, Jitish Kallat, Bharti Kher et Sudarshan Shetty, une ambassade que l’on retrouve très souvent sur les foires et expositions internationales, comme s’il n’y avait qu’eux d’ailleurs. On n’a pu trouver les 3 autres, Reena Kallat, Pors & Rao et Atul Dodya que sur leurs 2 stands nationaux.

Full article : https://asialyst.com/fr/2015/09/04/inde-a-bale-une-absence-embarassante/

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